Etude comparative du point de vue lexicostatistique et morphologique des dialected du nda’nda’. MA thesis, University of Yaounde 1.
- EN: This work seeks to determine the status of Gǒʃimdʒàŋ, a possible dialect of the Nda’nda’ language spoken in the village of Basoumdjang which is not taken into account in the previous literature. This work uses a lexicostatistic analysis to calculate the distance between Gǒʃimdʒàŋ and the other dialects of Nda’nda’, as well as a morphological analysis from the nominal and verbal point of view through a brief phonological overview of the studied dialects. They find that, from a lexicostatistic point of view, Gǒʃimdʒàŋ is close to two dialects of Nda’nda ’namely Gǒzə and Lək. Phonologically, the dialects compared selected more than half of the phonemes found. From a morphological point of view, the Gǒʃimdʒàŋ has the same number of nominal classes and the same class prefixes as the two dialects mentioned above. The differences observed are just at the level of phonological changes. The major interest of this work is that of contributing to the process of standardization of the Nda’nda language.
- FR: Ce travaille intente determiner le statut du gǒʃimdʒàŋ, un dialecte probable du nda’nda’ parlé dans le village Basoumdjang ce qui n’est pas pris en compte dans la littérature précédente. Ce travaille utilise une analyse lexicostatistique ayant pour objectif de calculer la distance lexicale existant entre le gǒʃimdʒàŋ et les autres dialectes du nda’nda’, ainsi qu’une une analyse morphologique du point de vue nominal et verbal en passant par un bref appercu phonologique des dialectes étudiés. On constate que du point de vue lexicostatique, le gǒʃimdʒàŋ est les plus proche de deux dialectes du nda’nda’ à savoir le gǒzə et le lək. Sur le plan phonologique, les dialectes comparés partagent plus de la moitié des phonèmes retrouvés. Du point de vue morphologique, le gǒʃimdʒàŋ a le meme nombre de classes nominales et les memes préfixes de classe que les deux dialectes cités plus haut. Les différences observées se trouvent juste au niveau des changements phonologiques. L’intérêt majeur de ce travail est celui de contribuer au processus de standardisation de la langue nda’nda’.